La chirurgie maxillo-faciale et stomatologie est la spécialité de la chirurgie prenant en charge les pathologies de la cavité buccale et de la face, tant dans le domaine chirurgical que le domaine médical.
Les domaines de prédilection sont
● Les traumatismes de la face,
● La cancérologie de la cavité buccale et de l’oropharynx,
● Les dysmorphoses faciales, par exemple menton trop en avant (prognathisme), trop en arrière (rétrognathisme) ayant par exemple comme conséquence possible l’apnée du sommeil…, et la chirurgie orthognathique,
● Les anomalies congénitales (la plus fréquente est la fente labio-palatine ou bec de lièvre),
● Les infections de la face le plus souvent d’origine dentaire,
● La chirurgie de la cavité buccale (extractions dentaires, tumeurs bénignes et kystes des maxillaires…),
● La chirurgie reconstructrice de la face par greffes, lambeaux ou au moyen d’épithèses,
● La chirurgie esthétique de la face.
● La chirurgie implantaire et pré implantaire (greffe de tissu osseux, plastie des parties molles)
● La chirurgie de l’articulation temporo-mandibulaire
● Les pathologies de la muqueuse buccale
Les greffes osseuses pré-implantaires
La pose d’implant dentaire consiste à remplacer une racine dentaire manquante pour cela, il faut parfois augmenter la quantité d’os restante. Les techniques d’augmentation sont regroupées sous le terme de greffe osseuse pré- implantaire. En effet, aujourd’hui, plusieurs techniques, permettent d’amener l’os manquant.
Implantologie
L’implantologie est une discipline odontologique permettant le traitement de l’endentement (congénital ou acquis) par l’implantation chirurgicale d’un pilier implantaire en titane au sein de l’os des arcades alvéole-dentaires. Ce pilier implantaire servira ultérieurement de support à une prothèse dentaire implanto-portée.
● Dent impossible à restaurer car elle est trop endommagée par la carie
● Dent avec un déchaussement important dû aux maladies des gencives
● Dent fracturée due à un trauma
● Dents de sagesse pouvant causer des complications
● Dent primaire qui ne tombe pas assez rapidement pour faire place aux dents permanentes
● Dent devant être extraite dans un contexte de traitement orthodontique afin d’avoir assez de place pour aligner les autres dents
● Dent surnuméraire (dent supplémentaire comparativement au nombre normal de dent)
Dent de sagesse mandibulaire incluse, bloquée (on devine la dent de sagesse supérieure également incluse)
La dent de sagesse est le nom donné chez l’homme à la troisième molaire, la dernière en arrière sur l’arcade dentaire, dont l’éruption se fait en général entre 16 et 25 ans. Elle est toutefois inconstante. L’être humain en possède quatre mais certaines personnes peuvent en posséder moins.
Problèmes liés à son éruption
Souvent elle est formée, mais ne peut faire totalement son éruption en bouche. Cela est dû :
Soit à un manque de place. La dent de sagesse se situe souvent au niveau de la branche montante de la mandibule, elle est donc partiellement ou totalement bloquée ;
Soit car son axe d’éruption n’est pas correct. Les dents de sagesse ont souvent des axes d’éruption fantaisistes, et des formes très variables.
Lorsque la dent bute sur le collet de la deuxième molaire, elle est bloquée dans son extériorisation. On dit qu’elle est « enclavée ».
La dent est dite « incluse » lorsqu’elle est entièrement recouverte par l’os et la gencive, au niveau de la face postérieure de la racine de la deuxième molaire.
Entre 15 et 25 % des dents de sagesse mandibulaires sont incluses ou enclavées.
Les complications liées aux difficultés d’éruption des dents de sagesse sont les péricoronarites, phlegmons et cellulites, kystes péricoronaires, caries de la deuxième molaire, voire résorption de la racine de cette dernière. Ce sont surtout les dents de sagesse mandibulaires qui créent ces pathologies.
Extraction des dents sagesse
L’extraction (ou avulsion) préventive des dents de sagesse n’est pas automatique. Ce sont surtout les dents enclavées qui sont sources de complications. L’extraction se justifie en cas de péricoronarites itératives, d’une atteinte de la deuxième molaire, de la présence d’un kyste volumineux. Dans ce cas elle peut être effectuée par un chirurgien-dentiste ou un stomatologue.
Elle peut être réalisée sous anesthésie locale, anesthésie neuroleptique, appelée aussi sédation intraveineuse, ou générale. Cela dépend de plusieurs facteurs : nombre de dents à enlever, degré de formation des dents, profondeur de l’inclusion, état général du patient, coopération du patient. L’opération étant relativement banale, l’anesthésie locale est généralement la solution retenue. La dent de sagesse correspondant à la dent numéro 8 de chaque hémi-arcade dentaire.
Une dent incluse est une dent qui n’a pas fait éruption au niveau de la mâchoire et reste bloquée dans l’os, partiellement ou totalement. Généralement, les dents les plus touchées sont les dents de sagesse, les molaires ou les canines maxillaires. Une dent incluse peut être due au manque d’espace dans la mâchoire, au fait que la dent pousse dans une mauvaise direction ou qu’une autre dent entrave sa progression, ou à une densité excessive de l’os. Une dent incluse peut se carier comme n’importe quelle dent et peut nécessiter une extraction.
Les objectifs de la résection apicale sont : retirer une partie de la racine qui ne pourrait être désinfectée ou/et remplie avec un matériau de remplissage de canal et dont les contenus peuvent avoir causé ou maintenu une inflammation, faciliter l’accès pour la création d’une préparation de terminaison radiculaire, en vue d’un remplissage de terminaison radiculaire. L’apex doit être réséqué avec peu ou pas de biseau. Le procédé lui-même est rarement utilisé, et seulement quand on a considéré que le canal radiculaire a été traité de façon satisfaisante, et bien rempli. Préparation et remplissage de terminaison radiculaire La préparation de la terminaison radiculaire est pratiquée après la résection de l’apex. Cela doit suivre les contours du système canalaire et être dans l’axe du (des) canal (aux). L’objectif du remplissage de terminaison canalaire est de remplir cette cavité et de fermer toute communication du canal radiculaire aux tissus péri radiculaires. Un matériau de remplissage est placé dans la cavité de la terminaison radiculaire. L’amalgame n’est plus le matériau de choix.
Résection de la racine
L’objectif d’une résection de racine est de retirer une racine entière, ou des racines de dents multi radiculaires, sans retirer la partie correspondante de la couronne. L’indication inclut la parodontite apicale, la fracture de racine, ou l’impossibilité de pratiquer un traitement de canal radiculaire ou la résection d’une terminaison radiculaire, alors que des symptômes algiques et signes pathologiques sont présents.
Il s’agit d’une procédure chirurgicale visant à augmenter le volume osseux à l’aide d’os naturel, artificiel ou synthétique. On l’emploie pour diverses raisons, notamment pour augmenter la stabilité d’une prothèse amovible (dentier), pour réparer un trauma de l’os ou encore pour réparer un défaut osseux causé par une maladie parodontale. Cependant, la principale utilisation de la greffe osseuse est de permettre la pose d’implants dentaires.
Elle peut être nécessaire lorsque l’os de la mâchoire n’a pas la hauteur requise pour contenir l’implant de 10 ou 12mm, lorsque l’épaisseur de l’os n’est pas assez importante comparativement au diamètre de l’implant, ou encore lorsqu’il manque de l’os sur la face extérieure ou la face intérieure de la mâchoire pour avoir l’axe d’insertion optimal pour l’implant. Cette greffe peut être posée soit en apposition au maxillaire ou à la mandibule, soit au niveau des maxillaires supérieurs à l’intérieur du sinus maxillaire (intervention appelée : “soulevé ou greffe de sinus”).
Pourquoi y a-t-il une perte d’os aux mâchoires?
Tout d’abord, il faut savoir que c’est la présence des dents qui stimule le maintien du volume osseux des mâchoires. Donc lorsque le patient a perdu plusieurs dents, il est normal de voir une perte osseuse. De plus, le sinus maxillaire joue aussi un rôle dans ce processus. Le sinus est une cavité remplie d’air située au-dessus des dents de la mâchoire supérieure. Lorsque les dents postérieures ne sont plus là, le sinus a tendance à se pneumatiser et à occuper une plus grande place dans l’os, ce qui en diminue la hauteur.
Le soulevé de sinus ou le sinus lift. C’est une greffe osseuse par élévation de la membrane du plancher du sinus maxillaire, pour augmentation du volume osseux en vue de pose d’implants.
Lors de la réhabilitation orale sur implant dentaire du maxillaire supérieur, le chirurgien-dentiste est souvent confronté au problème de hauteur d’os insuffisante au niveau du sinus.
Une procédure de sinus-lift est alors effectuée pour augmenter la quantité d’os.
La technique consiste à décoller délicatement la membrane qui tapisse le sinus afin de l’élever au niveau souhaité.
Le sinus est alors rempli avec un substitut osseux synthétique. Cet os agit comme une matrice, et encourage la croissance osseuse entre les espaces.
Grace à l’élévation sinusale, les patients, qui n’avaient d’autre option que de porter une prothèse amovible et instable peuvent à présent profiter des implants dentaires et d’une prothèse fixe.
Comment une greffe osseuse d’élévation sinusale est-elle réalisée ?
Une greffe d’élévation sinusale est effectuée lorsque la pose d’implant à l’arrière de la mâchoire supérieure est souhaitée, et que celle-ci ne présente pas la hauteur requise. Suite à l’anesthésie, le chirurgien ouvre une petite fenêtre dans l’os du sinus. Il sépare de l’os la membrane tapissant l’intérieur du sinus afin de la relever pour insérer la greffe osseuse en dessous. Des particules d’os naturel ou synthétique peuvent être employées.
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